
Les opérations restent suspendues jusqu’à ce que les membres d’Unifor votent pour un nouveau contrat
DHL Express Canada et les travailleurs en grève ont conclu un accord provisoire sur un nouveau contrat, selon le syndicat Unifor, ce qui suscite l’espoir des parties prenantes que le service de messagerie national pourra bientôt reprendre ses activités.
Unifor, qui représente plus de 2 100 chauffeurs de camions et de fourgonnettes, préparateurs de commandes et employés de bureau de DHL Express au Canada, a déclaré que les détails de l’entente ne seront pas divulgués avant sa finalisation. Une réunion de ratification des membres aura lieu dans les prochains jours.
Unifor maintiendra les piquets de grève jusqu’à ce que l’accord soit ratifié, a déclaré la porte-parole Jenny Yu. DHL Express a confirmé dans un courriel qu’un accord préliminaire a été conclu.
DHL Express Canada a mis ses employés en lock-out le 8 juin et le syndicat a immédiatement réagi en déclenchant une grève. DHL Express a pu fonctionner pendant une dizaine de jours grâce au recours à des travailleurs de remplacement, mais a été contrainte de suspendre ses activités le 20 juin suite à l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi interdisant le recours aux briseurs de grève. L’entreprise n’a pas réussi à obtenir du gouvernement canadien une exemption pour le maintien du recours à des travailleurs de remplacement.
Unifor demandait une augmentation du salaire horaire de 22 % et une augmentation du coût de la vie de 42 % pour les chauffeurs propriétaires-exploitants sur trois ans.
DHL Express a annoncé une augmentation salariale de 15 % sur cinq ans, des primes pour certaines catégories d’emploi et une augmentation des prestations de retraite. L’entreprise souhaitait également réviser la formule de rémunération des chauffeurs indépendants afin qu’elle soit adaptée aux conditions du marché.
DHL Express ne figure pas parmi les cinq plus importants services de messagerie au Canada, mais constitue une option d’expédition importante pour de nombreuses entreprises, notamment pour les livraisons internationales. La reprise des activités améliorera également la capacité de traitement des colis, alors que Postes Canada, la plus grande entreprise de livraison, est engagée dans de longues négociations avec les facteurs qui refusent de faire des heures supplémentaires.